Du Clos De La Horde

Du Clos De La Horde Akita americain

Akita americain

Son Histoire

Son Histoire

Histoire de la race Akita

Source : https://akitas.org/the-akita-breed/akita-breed-history/



"Votre chien est-il un mélange Husky ? Part Chow ? » Si vous possédez un Akita, vous avez probablement entendu des questions comme celles-ci. Beaucoup de gens connaissent les cousins ??de l'Akita - Huskies, Malamutes, Chow-Chows, Chiens d'élan norvégiens et autres - mais peu en savent beaucoup sur la race qui est le monument National du Japon. L'Akita fait partie du groupe Spitz, qui comprend de nombreuses races de neige nordiques.

Le noble Akita remonte à au moins 1 000 ans en tant que compagnon humain et aide. À l'origine, les ancêtres régionaux de l'Akita, appelés Matagi Inu, étaient des chiens de race locale de taille moyenne élevés pour servir de compagnons de chasse. Toutes leurs compétences de « loup » d'origine, de la recherche de proies jusqu'à leur mise à mort, étaient considérées comme des traits souhaitables à l'époque, car la chasse se faisait avec un arc et des flèches, et la proie était grande et féroce. Les Akita Matagi Inu étaient prisés parce qu'ils étaient intrépides dans leur traque et leur détention d'ours et de sangliers, et qu'ils étaient extrêmement fidèles à leurs propriétaires. Ces traits sont encore vrais aujourd'hui. Ce que les propriétaires d'animaux de compagnie d'aujourd'hui appellent parfois « l'entêtement » était alors considéré comme de la persévérance et de l'intrépidité - deux qualités très importantes.

Pendant l'ère médiévale du Japon, ces chiens de chasse régionaux sont restés en grande partie inchangés dans leur caractère, mais peu de temps après, pendant l'ère Tokugawa Shogun, leur travail a changé. Alors que les villageois ruraux de la région de T?hoku chassaient encore avec leur Matagi Inu, la noblesse et les classes supérieures ont commencé à élever leurs chiens plus gros pour être plus imposants en tant que gardiens de leur peuple et de leurs biens. Les traits originaux de loyauté et d'intrépidité étaient à nouveau inestimables, car pour effectuer ces travaux, les chiens devaient penser par eux-mêmes. Là où d'autres races étaient nécessaires pour effectuer des tâches spécifiques (pointer, chasser, récupérer), les ancêtres de l'Akita devaient être persistants dans leur poursuite de proies et autonomes dans la garde de leur territoire. Une autre fonction que les chiens locaux servaient était dans les combats de chiens. Pendant environ 300 ans, les chiens de chasse Akita et les chiens de combat Akita ont coexisté, les chiens de combat étant mélangés à un assortiment de races occidentales pour une taille encore plus grande pendant l'ère Meiji (1868-1912) et l'ère Taisho (1912-1926).

En 1927, l'Akita Inu Hozonkai (AKIHO) a été créée en tant que première société de préservation d'Akita au monde. En 1931, l'Akita Inu a été désigné monument National. En 1932, un journal a publié un article sur Hachiko et sa loyauté envers son propriétaire, le professeur Ueno. L'histoire est devenue célèbre dans le monde entier. En fait, lors d'une tournée au Japon en 1937, Helen Keller a exprimé son affection pour l'histoire de Hachiko et a reçu un Akita en cadeau du gouvernement japonais. Le chiot de Keller, Kamikaze, a été le premier Akita à être amené aux États-Unis et son frère Kenzan a été le deuxième.

Alors que la race se stabilisait dans son pays natal, la Seconde Guerre mondiale a poussé l'Akita au bord de l'extinction. Au début de la guerre, les chiens souffraient d'un manque d'aliments nutritifs. Ensuite, beaucoup ont été tués pour être mangés par la population affamée, et leurs peaux ont été utilisées comme vêtements. Enfin, le gouvernement a ordonné que tous les chiens restants soient tués à vue pour empêcher la propagation de la maladie. La seule façon dont les propriétaires concernés pouvaient sauver leurs Akitas bien-aimés était de les lâcher dans les régions montagneuses les plus reculées. Là, la rusticité et l'instinct de chasse de la race les ont aidés à survivre aux années de guerre.

Il y a une histoire racontée par de nombreux vétérans américains de la Seconde Guerre mondiale selon laquelle lorsque les soldats américains ont occupé le Japon, les Akitas sont sortis de leur cachette des collines du Japon et se sont liés d'amitié avec les soldats. Que cela soit vrai ou non, une chose est certaine, les soldats américains ont fait sortir clandestinement des centaines d'Akitas du Japon à leur retour aux États-Unis. Ce sont ces chiens qui sont principalement devenus la base de l'AKC Akita, également connu sous le nom d'American Akita. L'Akita "Tachibana" (l'un des très rares Akitas de race pure qui ont survécu à la Seconde Guerre mondiale) a été utilisé sur un timbre-poste japonais.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Akita a connu des moments difficiles car de nombreux civils sont devenus incapables de s'occuper de leurs animaux de compagnie et le gouvernement japonais a confisqué des chiens non engagés dans des opérations militaires. De nombreux chiens ont été tués pour leur pelage. Heureusement, la race a été sauvée par quelques propriétaires dévoués, qui ont caché leur Akita dans la sécurité des villes rurales des montagnes de Tohoku à leurs risques et périls. Selon des sources japonaises, il ne restait au total que 18 Akita de race pure. Après la guerre, les éleveurs japonais ont entamé une deuxième phase de restauration de la race. Certaines lignées ont été importées aux États-Unis et ont constitué la base de l'Akita Américain tandis que les éleveurs japonais se sont concentrés sur d'autres lignées pour restaurer la race comme l'une des (races indigènes japonaises).

Il existe maintenant deux races reconnues - l'Akita Inu japonais et l'Akita Américain, bien que les deux aient les mêmes origines de la race naturelle Matagi Inu. Il n'est pas étonnant que les Akitas d'aujourd'hui soient aussi forts, confiants et loyaux envers leurs familles que les portées ancestrales d'il y a un millénaire.

Les races sont devenues de plus en plus populaires, bien que souvent mal comprises. Ainsi, il est important de se rappeler que la volonté et la loyauté continuent de caractériser les deux races nobles aujourd'hui, car les gènes de ces traits ont été conservés et valorisés, génération après génération.

Le Club américain de l’Akita fut fondé en 1956 et le Kennel Club américain (AKC) accepta la race en octobre 1972 (inscription au livre des origines et accès complet aux expositions). Malheureusement, à cette époque, l’AKC et le Kennel Club japonais (JKC) ne disposaient pas d’une entente mutuelle de reconnaissance de leurs pedigrees, de sorte que dès lors, aucune nouvelle ligne de sang japonais ne vint enrichir l’élevage aux USA.

Ainsi, les Akitas aux USA devinrent considérablement différents de ceux du Japon, pays d’origine. Ils se développèrent aux USA sous une forme unique, dont les traits caractéristiques et le type restèrent inchangés depuis 1955. Cet état est en contradiction patente avec le développement de l’Akita au Japon qui fut croisé avec des Matagi Akitas dans le but de reconstruire l’ancien type de race pure.

Pendant ce temps, certains Japonais de leur coté essayaient de reconstruire le Matagi Inu avec quelques chiens du type ancestral qui restaient dans les montagnes, les croisant avec les autres races japonaises, tels due Hokkaidos, Shibas, Kishus, etc… Ce type d'Akita évolua vers une Silhouette très différente de celle des chiens exportés aux USA et comme le JKC et le AKC n’avaient pas d’accord réciproques, les Américains ne pouvaient pas incorporer les lignées de cet "Akita version Japonaise" dans leur sélection et les deux types restèrent totalement  distincts de chaque coté de Pacifique, l’un ayant la tête importante d’un ours, l’autre une tête plus pointue "type Spitz" ressemblant plus à celle du renard.  Cet Akita Inu ne s’étendit au Japon que dans les années 1960. Pendant ce temps là en Europe, dans les années 1960 à 1990, les Akita apparurent dans le paysage cynophile, certains de type américain, d’autres de type japonais, une confusion totale existait, chacun attaché à promouvoir sa propre idée de l’Akita.  

Le JKC, au début des années 90, voulu imposer au reste du monde l’Akita Inu de type Spitz et a donc fait interdire dans un nouveau standard toutes les couleurs typiques de l’Akita américain (masque noir, les couleurs pinto et les têtes trop molossoïdes) ainsi que les chiens trop lourds, trop charpentés, etc…  

Pendant dix ans, les Akitas Américains furent bannis des rings, soumis à une interdiction de reproduire et le cheptel de ces chiens en Europe faillit bien disparaître mais quelques fanatiques espéraient néanmoins une reconnaissance officielle de leur race préférée.

En 1996, la première conférence mondiale sur l’Akita fut organisée à Tokyo, 14 pays étaient présents et décidèrent que le « type américain » et le « type japonais » devaient finalement être reconnus comme 2 races différentes avec chacune un standard spécifique.  

En 1998, 24 pays votèrent en faveur de la reconnaissance de cet Akita Américain et la F.C.I. publia son standard officiel fin 1999, pour une présence effective dans les rings internationaux a partir de 1 janvier 2000 (DTS FCI N° 344/15.10.199).  

Le JKC à finalement accepté, sous quelques réserves. Le pays d'origine de la race devant rester le Japon et la race devant être attribuée au groupe 2 pour ne pas faire de concurrence à "L'aikta Inu".

Ils ont également refusé que la race porte le nom d'une province de leur pays c'est pour cela que le nom donné en 2000 était "GRAND CHIEN JAPONAIS".

Après de très houleuses discussions, Il fut convenu qu'après 5 ans la race prendrait le nom d'Akita Américain et reviendrait dans le groupe 5.

Et Donc comme prévu, le 1er janvier 2006, il a été rebaptisé Akita Américain et appartient maintenant au 5ème groupe.